Quand la HEAD s'allie au Musée Ariana 2/2
Une rencontre entre le musée, ses collections, et les étudiant.e.s d'une Haute école. À voir jusqu'au 1er septembre.
À l’initiative de la Haute école d’art et de design (HEAD), par la voix de Clément Paurd, un nouveau partenariat s’est engagé entre nos deux entités cette année. Un Workshop de tous les possibles, mené par le duo d’artistes JJ von Panure, a pris le musée et ses collections comme base de réflexion et de création.
Un projet tel que celui-ci donne à voir le musée et ses collections de façon inhabituelle, insolite et rafraîchissante. Cette nouvelle collaboration avec la HEAD dans le cadre de ce workshop est l’occasion de confronter les objets de la salle Faïence à des créations sorties de l’imaginaire des étudiant.e.s. Ces derniers.ères, mené.e.s par le duo JJ von Panure, furent inspiré.e.s – et ravi.e.s selon leurs dires – de pouvoir intervenir dans un cadre tel que le nôtre.
Le duo JJ von Panure développe depuis quelques années déjà un travail de réflexion et de création autour de l’objet qu’est la fève. Si celle-ci est, pour reprendre leurs mots, « à l’origine un simple haricot sec », elle « prend ses racines dans la culture carnavalesque et soulève les notions de pouvoir et de hasard. La fève est ainsi le « support d’un imaginaire collectif religieux, sociétal, publicitaire, historique ou artistique »
Le Workshop Fabophile d’une semaine, mené de main de maître par le duo, et avec humour, en février dernier, donna lieu à la conception de fèves, 270 au total. Un travail de curation et de scénographie suivit ; 54 objets-miniatures ont trouvé leur place dans les vitrines, se mettant en dialogue avec les céramiques historiques.
La salle sise au premier étage se voit ainsi investie dans son entier. En la parcourant, vous pourrez découvrir des associations qui vous feront sourire, réfléchir, vous questionner et… très certainement redécouvrir les objets de notre collection.
Cette nouvelle installation s'inscrit dans une démarche créative et participative identifiée sous la mention La Fabrique des regards. Le musée offre ainsi un nouvel espace d'expérimentation et de partage d'expérience.