Descriptif de l'œuvre
Sur les céramiques de style Satsuma, le répertoire iconographique des peintres-décorateurs a évolué au fil du temps. Limité à la fin du 18e siècle à des ornements floraux ou à des représentations d’animaux fantastiques (dragons, shishi, phœnix), il a notamment vu apparaître dans le courant du 19e siècle la perspective, les paysages et les sujets historiés. Le goût pour les belles femmes (bijin) trouve un écho universel auprès de la clientèle occidentale, comme en témoigne cette boîte ovoïde, montrant une beauté chinoise en extérieur (n° 137), sujet fort apprécié par les Japonais eux-mêmes.
Cette pièce illustre la production Satsuma polychrome destinée principalement à l’exportation, avec comme caractéristiques : le raffinement extrême de son décor, recouvrant la totalité de la surface visible; l’or employé à profusion; l’iconographie choisie pour ses aspects pittoresques ; ou encore la forme de l’objet, plutôt exotique. Dès les années 1860, les mystères de cette esthétique soulèvent l’enthousiasme des marchés occidentaux, notamment grâce à la vitrine des Expositions universelles.
Plus d'informations
Cette œuvre a figuré dans les expositions suivantes:
Bibliographie de l'œuvre
Stanislas Anthonioz (dir.), Ana Quintero Pérez (dir.) et al., Chrysanthèmes, dragons et samouraïs : la céramique japonaise du Musée Ariana [exposition : Musée de l'Ariana, 11 décembre 2020 au 9 janvier 2022], Georg, Genève, 2020, p. 326-327 et 331, ill. 137 (Oeuvre)
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