Descriptif de l'œuvre
Typologie
« Moharamât sâde »
Notice
L’appellation de ce décor, moharamât, signifie littéralement « interdit » ou « prohibé » (CENTLIVRES-DEMONT 1971, p. 44 et 114, fig. no 33 et 34). Le damier qui sépare les panneaux n’est pas sans rappeler les décors plus élaborés tels que la combinaison du kamar et du kûdâr kherâshî par exemple, où les potiers utilisent ce même procédé (voir inv. AR 2011-144 et AR 2011-174). Le compartimentage du décor a une double origine : d’une part, les pièces d’orfèvrerie persanes présentent des compositions similaires ; et d’autre part, il y aurait là une influence chinoise.
pâte siliceuse, décor peint en bleu et brun sur engobe et sous glaçure alcaline transparente
haut.: 5.7 cm
diam.: 25.8 cm
N° inventaire
AR 2011-201
Plus d'informations
Don Fondation Amaverunt, 01.03.2011
Bibliographie de l'œuvre
Schumacher, Anne-Claire (dir.), Terres d'Islam: les collections de céramique moyen-orientale du musée Ariana à Genève, [exposition Genève, Musée Ariana, 28 février - 31 août 2014], 5 Continents Editions, Milan, 2014, p. 177 à 223 (Référence)
Bibliographie des variantes de cette œuvre
Centlivres-Demont, Micheline, Une communauté de potiers en Iran : le centre de Meybod (Yazd), s.n. / Th. lett. Neuchâtel, 1970, S.l., 1971, p. 42, 44, p. 114, n° 33 (Comparaison)
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