Descriptif de l'œuvre
À Arita, ces porcelaines anthropomorphes sont principalement fabriquées pour l’exportation vers l’Occident. Mais ce sont aussi des marchands privés – hollandais et chinois – qui en font le commerce. Dès lors, et jusqu’au début 18e siècle, les potiers déclinent leurs statuettes en plusieurs tailles et décors. Ils réutilisent les moules, mais personnalisent les costumes des personnages, dans les styles Imari ou Kakiemon. Il pourrait s’agir de wakashu (« jeune personne » à la tête partiellement rasée) ou d’acteurs de théâtre kabuki.
Plus d'informations
Legs Gustave Revilliod, 1890
Cette œuvre a figuré dans les expositions suivantes:
Bibliographie de l'œuvre
Stanislas Anthonioz (dir.), Ana Quintero Pérez (dir.) et al., Chrysanthèmes, dragons et samouraïs : la céramique japonaise du Musée Ariana [exposition : Musée de l'Ariana, 11 décembre 2020 au 9 janvier 2022], Georg, Genève, 2020, p. 235, n° 79 (Oeuvre)
Bibliographie des variantes de cette œuvre
Vincent L’Herrou, Kakiemon. Une Europe sous l’influence du Japon à travers la porcelaine aux 17e et 18e siècles, collections privées, V. L’Herrou, Paris, 2007, p. 54 (Comparaison)
Jörg, Christiaan J.A., Fine and Curious. Japanese Export Porcelain in Dutch Collections., Amsterdam, 2003, fig. 351, p. 279 et 355, p. 282 (Comparaison)
Impey, Oliver, Japanese Export Porcelain. Catalogue of the Collection of the Ashmolean Museum, Oxford, Amsterdam, 2002, fig. 365, p. 215 (Comparaison)
Nancy Schiffer, Japanese Export Ceramics 1860-1920, Schiffer Publishing, Atglen, 2000, p. 27-28 (Comparaison)
Suchomel, Filip et alii, Masterpieces of Japanese Porcelain, Print Product., Prague, 1997, fig. 63-65, p. 92-93 (Comparaison)
Ayers, John et alii, Porcelain for Palaces. The Fashion for Japan in Europe, 1650-1750, Londres, 1990, fig. 164, p. 181 (Comparaison)
Penkala, M., A survey of Japanese Ceramics, Schiedam, 1980, p. 231-232 (Comparaison)
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