Descriptif de l'œuvre
Le dragon est l’un des symboles les plus importants de la Chine puisqu’il représente le pouvoir ; l’empereur est en effet considéré comme le fils du dragon. L’année du dragon, dans l’horoscope chinois, est à la fois convoitée (on assiste à une recrudescence de naissances cette année-là) et crainte (le dragon est associé aux forces de la nature, et par conséquent à des catastrophes naturelles comme des tremblements de terre). Selon le philosophe Wang Fu (78-163) de la dynastie Han, le dragon emprunte ses traits à pas moins de neuf animaux : une tête de chameau, des yeux de démon, des oreilles de bœuf, les bois d’un cerf, un col de serpent, des pattes de tigre se terminant par des serres d’aigle. Son ventre est celui d'un mollusque et son corps est recouvert d’écailles de carpe. Contrairement au dragon occidental, il est dépourvu d’ailes. Le dragon est doté de pouvoirs magiques qui lui permettent de traverser sans mal les flammes ou de traverser les nuages. Un motif récurrent de la porcelaine chinoise montre une paire de dragons se disputant une perle enflammée, un joyau capable d’exaucer les vœux. Cette paire de vases rouleaux était probablement pourvue de bouchons afin de renfermer le tabac à priser.
Plus d'informations
Cette œuvre a figuré dans les expositions suivantes:
Bibliographie de l'œuvre
Sidler Godefroy, Inventaire descriptif des Collections de l'Ariana dressé par Godefroy Sidler au 31 décembre 1905 [manuscrit], Genève, 1905, p. 82 (Oeuvre)
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