Plat

Manises, 1ère moitié 18e s.
MM-043262 MM-261170
MM-043262
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Descriptif de l'œuvre

Typologie
« Hispano-moresque, Lustre »
Notice
Au cours du XVIIIe siècle, la céramique valencienne va connaître un véritable engouement pour le motif aux œillets. Cette plante, courante en Europe méditerranéenne et en Asie, avait déjà inspiré les céramistes d’Iznik. Aux XVIe et XVIIe siècles, ces derniers la représentaient en effet fréquemment, souvent accompagnée d’autres fleurs [tulipes, jacinthes, roses]. La composition montrant un bouquet d’œillets en éventail existait elle-aussi, même si elle semble plus rare (N° 15160 / 15125). Dans les ateliers de Manises, le recours à la stylisation est très marqué. Le bouquet d’œillets, distribué symétriquement, est formé d’un nombre impair de fleurs [de trois, pour les pièces les plus modestes, à une dizaine (Ray, 2000, fig. 449), pour celles de plus grandes dimensions]. La tige, qui émerge généralement soit d’un petit vase, soit d’un monticule pyramidal, supporte un dense feuillage. Si le décor peint au lustre rouge sur fond blanc/crème est alors dominant, on trouve aussi d’autres exemples avec un lustre sur fond bleu clair. Ce motif végétal aux feuilles linéaires très serrées est parfois combiné avec le thème du pardalote (N° N 190 ; et N° N 188). Il peut alors renforcer l’effet visuel des plumes (ailes et queue) de l’oiseau. L’on rencontre parallèlement des formules plus aérées du bouquet d’œillets, avec des plantes à la tige effilée et aux feuilles verticillées (N° AR 2005-7). Le décor lustré est alors tantôt rouge, tantôt bleu. Le Museo nacional de cerámica y artes suntuarias González Martí de Valence conserve d’ailleurs quelques pièces, dont un plat [CE1/02872 (voir Feit, 2012, p. 31)] et une coupe (CE1/02877), avec ce type de sujet floral peint en bleu de grand feu.
faïence, décor peint au lustre rouge
haut.: 4.5 cm diam.: 18.5 cm
N° inventaire
013001

Plus d'informations

Legs Arthur Scheuermann, 06.08.1928

Cette œuvre a figuré dans les expositions suivantes:

Expositions
« Terres d'Islam. L'Ariana sort de ses réserves II », Musée Ariana, Genève, 28.02.2014 - 31.08.2014

Le musée possède des variantes de cette œuvre

Bibliographie des variantes de cette œuvre

Attard, Robert, Azzopardi, Romina, Mediterranean maiolica, Schiffer, Atglen, 2011, p. 163, coul. (Comparaison)

Ray, Antony, Spanish pottery (1248-1898), with a catalogue of the collection in the Victoria and Albert Museum, V&A Publications, Londres, 2000, p. 254-256, N/B, fig. 448 à 456 (Comparaison)

Pinedo, Concepción & Vizcaino, Eugenia, La ceramica de Manises en la historia, Editorial Everest, Madrid, 1977, p. 101 (Comparaison)

Norman, A.V.B., Catalogue of Ceramics 1, Wallace Collection, Londres, 1976, p. 51, Fig. C9 (Comparaison)

Hausmann, Tjark, Majolika. cat. Kunstgewerbemuseum Berlin, Berlin, 1972, p. 32-33, n° 11 (Comparaison)