Descriptif de l'œuvre
La production de pièces à couverte «céladon» dès le début du 17e siècle, sous les influences coréenne et chinoise. Cette teinte de couleur verte (aux nuances extrêmement variées allant du vert pâle au vert olive) est obtenue grâce à l’adjonction d’oxyde de fer, qui se révèle lors d’une cuisson en réduction (c’est-à-dire dans une atmosphère riche en monoxyde de carbone) à haute température.
Progressivement, le perfectionnement de cette technique – probablement dû à l’installation de potiers chinois à Arita entre 1645 et 1650 – permet aux potiers nippons d’obtenir une surface uniforme et lumineuse. Durant cette période, des céladons sont produits par de nombreux fours – en porcelaine et en grès porcelaineux –, notamment Yamabeta, Maruo, Mitsunomata ou Fudōyama. Ce plat imite les pièces coréennes et chinoises qui sont principalement ornées de motifs incisés ou en relief.
Plus d'informations
Cette œuvre a figuré dans les expositions suivantes:
Bibliographie de l'œuvre
Stanislas Anthonioz (dir.), Ana Quintero Pérez (dir.) et al., Chrysanthèmes, dragons et samouraïs : la céramique japonaise du Musée Ariana [exposition : Musée de l'Ariana, 11 décembre 2020 au 9 janvier 2022], Georg, Genève, 2020, p. 231, n° 75 (Oeuvre)
Bibliographie des variantes de cette œuvre
Jörg, Christiaan J.A., Fine and Curious. Japanese Export Porcelain in Dutch Collections., Amsterdam, 2003, n° 31-32, p. 46-47 (Comparaison)
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