Descriptif de l'œuvre
Sur les céramiques de style Satsuma, le répertoire iconographique des peintres-décorateurs a évolué au fil du temps. Limité à la fin du 18e siècle à des ornements floraux ou à des représentations d’animaux fantastiques (dragons, shishi, phoenix), il a vu apparaitre dans le courant du 19e siècle la perspective, les paysages et les sujets historiés. Le panthéon bouddhiste, peuplé d’une multitude de figures, constitue un sujet iconographique privilégié. Les arhats – êtres libérés du cycle des réincarnations après avoir atteint le nirvana – apparaissent ainsi sur nombre de nos pièces.
Ce vase illustre la production Satsuma polychrome destinée principalement à l’exportation, avec comme caractéristiques : le raffinement extrême de son décor, recouvrant la totalité de la surface visible ; l’or employé à profusion ; l’iconographie choisie pour ses aspects pittoresques ; ou encore la forme de l’objet, plutôt exotique. Dès les années 1860, les mystères de cette esthétique soulèvent l’enthousiasme des marchés occidentaux, notamment grâce à la vitrine des Expositions universelles.
Plus d'informations
Cette œuvre a figuré dans les expositions suivantes:
Cette œuvre fait partie d'un ensemble
Bibliographie de l'œuvre
Stanislas Anthonioz (dir.), Ana Quintero Pérez (dir.) et al., Chrysanthèmes, dragons et samouraïs : la céramique japonaise du Musée Ariana [exposition : Musée de l'Ariana, 11 décembre 2020 au 9 janvier 2022], Georg, Genève, 2020, p. 337, ill. 142 (Oeuvre)
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