Albert Anker (Ins/Anet, 1831 - Ins/Anet, 1910)

dit(e) aussi Samuel Albrecht, Albert Anker
peintre de genre
Eléments biographiques/historiques

Après des études non abouties de théologie à l’Université de Berne (Suisse) et de Halle (Allemagne), Albert Anker s’installe à Paris à partir de 1854. Il s’y forme à la peinture auprès du peintre suisse Charles Gleyre, puis à l’École des Beaux-Arts (1855-1860). Il alterne les hivers à Paris et les étés à Ins/Anet avec sa femme Anna Rüefli, épousée en 1864 et avec qui il a six enfants.
Exposant régulier dans les Salons de peinture à Paris (1859-1885), il peint des natures mortes, des scènes de genre liées à la vie rurale et des portraits d’après modèles, dont de nombreux portraits d’enfants (ces derniers sont estimés au nombre de 250 sur les 600 tableaux à l’huile de l’artiste).
Il produit également un travail de peinture sur faïence pour le céramiste Théodore Deck (1823-1891). Récompensé de son vivant par de multiples médailles (École impériale des beaux-arts de Paris en 1856 et 1856, Salon de Paris de 1866, Exposition internationale de Londres de 1872, Exposition universelle de Vienne de 1873), Albert Anker est aussi membre du Grand conseil du Canton de Berne entre 1870 et 1874 (il s’y investit pour la création d’un musée d’art à Berne), chevalier de la légion d'honneur (1878) et doctor honoris causae de l'Université de Berne (1900).
A partir de 1890, il réside uniquement en Suisse et commence un travail d’illustration pour les romans de Jeremias Gotthelf. À la suite d’une attaque cérébrale en 1901, il cesse la peinture à l’huile et se tourne vers l’aquarelle jusqu’à sa mort en 1910. Des expositions commémoratives ont lieu dès son décès en Suisse (en 1910 à Neuchâtel et en 1911 à Berne), ainsi qu’au centenaire de sa mort (en 2010 à Berne). Il est prévu qu’un centre Albert Anker remplace en 2022 la Maison Albert Anker de Anet/Ins, qui abritait le lieu de vie et l’atelier de l’artiste.

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