Descriptif de l'œuvre
Ce korō reprend une forme classique, empruntée aux brûle-encens monumentaux en métal, disposés à l’entrée de certains temples bouddhistes. Selon les croyances, ces objets rituels permettent aux fidèles de se purifier, grâce à la fumée engendrée par la combustion de leurs bâtons d’encens. De dimensions plus modestes et d’usage domestique, les korō sont également employés lors de la cérémonie du kōdō (香道) – « voie de l’encens » –, ou art traditionnel d’apprécier les parfums. Les brûle-encens font ainsi partie intégrante de la culture nipponne. Au 19e siècle, l’exotisme formel et iconographique de ces pièces conquit les amateurs occidentaux.
Il existe de nombreux exemples de comparaison formelle, avec une tendance croissante à l’horror vacui dans le décor peint dès la fin du 19e siècle.
Plus d'informations
Cette œuvre a figuré dans les expositions suivantes:
Le musée possède des variantes de cette œuvre
Bibliographie de l'œuvre
Stanislas Anthonioz (dir.), Ana Quintero Pérez (dir.) et al., Chrysanthèmes, dragons et samouraïs : la céramique japonaise du Musée Ariana [exposition : Musée de l'Ariana, 11 décembre 2020 au 9 janvier 2022], Georg, Genève, 2020, p. 358, ill. 162 (Oeuvre)
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