Descriptif de l'œuvre
Dans toutes les cultures, la représentation florale a toujours été un sujet de prédilection en tant que décor sur support céramique. Peu de sociétés ont cependant développé un lien aussi étroit avec la nature que la société nipponne, au travers de traditions propres telles que l’ikebana, l’art des jardins ou le hanami – coutume consistant à admirer la beauté des fleurs (principalement celles de cerisiers au printemps) : «Il n’est pas possible […] de parcourir le vaste domaine de l’art japonais sans être frappé du sentiment passionné qui y règne des œuvres de la nature […] La forme est si fidèle, l’expression si délicate, l’effet si hardi pourtant et pittoresque, qu’on est réduit à l’admiration ou à l’impuissance, si l’on tente de l’imiter» (AUDSLEY BOWES 1880, t. 1, p. XI). Au Japon, l’éventail des plantes figurées semble infini: chrysanthème, pivoine, glycine, prunier, cerisier, iris, lys, hortensia, œillet, nénuphar, liseron, etc. Même si une interprétation symbolique reste toujours possible, la céramique Satsuma d’exportation a largement privilégié l’aspect esthétique de ses productions.
Portée par l’aura des Expositions universelles, la finesse des céramiques de type Satsuma rencontre un succès fulgurant en Occident. Dans le Japon des années 1870, cette mode conduira à la prolifération des manufactures travaillant dans ce style.
Plus d'informations
Cette œuvre a figuré dans les expositions suivantes:
Bibliographie de l'œuvre
Stanislas Anthonioz (dir.), Ana Quintero Pérez (dir.) et al., Chrysanthèmes, dragons et samouraïs : la céramique japonaise du Musée Ariana [exposition : Musée de l'Ariana, 11 décembre 2020 au 9 janvier 2022], Georg, Genève, 2020, p. 344, ill. 149 (Oeuvre)
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