Descriptif de l'œuvre
Anja Seiler explore l’analogie entre l’argile et l’épiderme humain.
L'argile est peut-être à bien des égards le matériau le plus humain. A travers ses milliers d'années de migration géologique, elle a hérité la palette des couleurs de l’humanité. Semblable au processus d'altération de la peau et du corps humain, l'argile perd son humidité en traversant une phase de séchage, une matérialité unique qu’on compare à la « dureté cuir ».
Au départ, Anja est attirée par des archétypes de réceptacles archaïques qui illustrent naturellement la métaphore d'un contenant humain et qui portent la notion d'identité et d'héritage culturel. En fusionnant des contenants autour d'un joint commun, elle abandonne leur fonction et crée un passage en dégradé afin de matérialiser à la fois la texture et les diverses couleurs de la peau humaine.
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