Descriptif de l'œuvre
Cette théière est ornée de fleurs stylisées (pivoines et chrysanthèmes), de rinceaux, et sur l'anse et le goulot d’arabesques (karakusa). Au 17e siècle, les négociants hollandais sont les premiers à importer du thé et des théières de Chine en Europe. À leur demande, les potiers japonais imitent ces récipients (en grès de Yixing ou en porcelaine de Jingdezhen), inventés au 16e siècle dans l’empire du Milieu. Comme leurs modelés chinois, les théières nipponnes sont de petite taille. À Arita, elles sont cependant le plus souvent décorées dans le style Imari ou Kakiemon. Or, les théières sont inexistantes dans la cérémonie du thé japonaise où ce dernier est battu. Les théières sont donc destinées aux marchés européens, mais aussi indien, perse et proche-oriental.
Plus d'informations
Cette œuvre a figuré dans les expositions suivantes:
Bibliographie de l'œuvre
Stanislas Anthonioz (dir.), Ana Quintero Pérez (dir.) et al., Chrysanthèmes, dragons et samouraïs : la céramique japonaise du Musée Ariana [exposition : Musée de l'Ariana, 11 décembre 2020 au 9 janvier 2022], Georg, Genève, 2020, p. 201, fig. 47 (Oeuvre)
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