Descriptif de l'œuvre
Les premières théières chinoises destinées à l’exportation sont de style Bleu et blanc, généralement sphériques au couvercle bombé, à l’anse arrondie et au goulot droit oblique, contrairement à celles destinées au marché chinois où le goulot est incurvé en « s ». Pourtant quelques exemplaires de ces dernières ont aussi franchi les frontières européennes.
Cette théière avec son goulot incurvé en « s », date du début du 18e siècle mais elle a été enrichie un siècle plus tard, d’éléments en argent au niveau de l’anse, du goulot et du couvercle. Cette pratique d’agrémenter la porcelaine de métal précieux (argent ou bronze doré) débute en Europe au 17e siècle ; elle tente ainsi d’accentuer l’exotisme et de sublimer la porcelaine chinoise.
Son décor peint au bleu de cobalt figure des objets précieux pour les lettrés chinois, tels que la pierre à encre, le repose-pinceaux, le pain d'encre, le lave-pinceaux, le presse-papiers ou encore la boîte ou le pot à pinceaux.
Plus d'informations
Cette œuvre a figuré dans les expositions suivantes:
Bibliographie de l'œuvre
Blaettler, Roland, Musée Ariana Genève, Musées suisses, Zürich/Genève, 1995, p. 48, repr. coul. (Oeuvre)
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