Plat

Manises, 1701 – 1800
MM-041175
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Descriptif de l'œuvre

Typologie
« Hispano-moresque, Lustre »
Notice
La céramique hispano-mauresque a servi de support au développement iconographique d’un vaste bestiaire, puisé dans des traditions anciennes. L’oiseau, identifiable ou non (mais jamais fidèle à la réalité), y occupe une place importante: l’aigle, généralement associé à des représentations héraldiques ; le paon, chargé de significations symboliques ; ou encore le pardalote. Si ce dernier se réfère aujourd’hui à un oiseau de la famille des passereaux (évoluant aussi bien en Australie, qu’en Océanie ou en Asie du Sud-Est), aux XVIIe et XVIIIe siècles, il se rapporte à un animal fantastique. Apparu à Valence au début du XVIIe siècle, le sujet est resté très courant tout au long du XVIIIe siècle, dans des versions plus ou moins stylisées. Au XVIIe siècle, le pardalote est accompagné de divers motifs végétaux assez abstraits qui ont perduré au siècle suivant. Cette flore indéfinissable côtoie au XVIIIe siècle une plante herbacée, recherchée pour ses fleurs : l’œillet. Au cours du XVIIIe siècle, la céramique valencienne va connaître un véritable engouement pour le motif aux œillets. Cette plante, courante en Europe méditerranéenne et en Asie, avait déjà inspiré les céramistes d’Iznik. Aux XVIe et XVIIe siècles, ces derniers la représentaient en effet fréquemment, souvent accompagnée d’autres fleurs (tulipes, jacinthes, roses). Dans la péninsule ibérique, le motif de l’œillet est parfois combiné avec le thème du pardalote.
faïence, décor peint au lustre rouge
haut.: 5 cm diam.: 19 cm
N° inventaire
001394